Symboliques oui mais...
... devoir informer avant tout
Dans ce contexte, il nous a paru essentiel d’informer le grand public (que ce soient les parents ou les néophytes) mais, également les membres du corps médical et/ou social devant gérer les situations liées à cet acte médical, des bases fondamentales mais aussi des implications et de la signification de la circoncision.
Hormis dans le cadre d’une intervention chirurgicale pour phimosis (rétrécissement du prépuce) ou inflammation (balanite) chez l’adulte ou l’enfant, la circoncision chez le nouveau-né est essentiellement pratiquée dans la religion juive à 8 jours (lorsque l’enfant est en bonne santé, a un bon poids et n’a pas de jaunisse), dans la religion musulmane à quelques jours de vie (parfois même à un âge plus adulte, entre 7 et 13 ans) et dans certaines ethnies africaines où le rituel de la circoncision est très fort, à quelques semaines de vie.
Il arrive aussi de plus en plus fréquemment que des parents demandent une circoncision sur leur enfant dans les premiers jours de vie pour des questions hygiéniques afin d’éviter au nourrisson les désagréments des inflammations, infections et adhérences du prépuce qui peuvent se développer ultérieurement. Ces parents pensent qu’un geste minime à la naissance permettra d’éviter une anesthésie générale et un désagrément psychologique bien plus important plus tard dans la vie de l’enfant.
Il est important, malgré tout, de rappeler ici que dans tous les cas, l’aspect rituel ou religieux ne doit jamais prendre le dessus sur la sécurité de l’enfant que ce soit sur l’indication préopératoire ou pendant l’acte qui reste une chirurgie minutieuse ayant des implications fonctionnelles et esthétiques majeures pour le futur de l’enfant. |